Source : France agrimer / Salon FlorEvent
La folie « Urban jungle »
Le phénomène « Urban jungle » a débuté en 2015 avec l’apparition de feuilles de monstera sur les vêtements, sacs à dos, sacs à mains, etc…Très vite, de grands créateurs de mode se sont emparés de cette tendance et ont relancé la mode « des plantes vertes ».
Plus tard, les grands magasins comme les galeries Lafayette se sont appropriés cette tendance en associant toutes sortes de feuillages très graphiques dans leurs vitrines. On recatégorise alors ces plantes vertes en plantes « tendances » principalement des variétés de Calathéa, Syngonium, Alocasia…
Enfin, Instagram, réseau social très visuel a continuer de diffuser très largement ce nouveau phénomène de mode et à booster les ventes de plantes vertes.
Une tendance qui a continué de s’accentuer en 2020 pendant les mois de confinement.
Les plantes vertes : une grande famille !
Sur la totalité des plantes commercialisées, on peut dresser une liste de 20 variétés qui représentent les plus grosses ventes hebdomadaires sur les marchés au cadran de Hollande.
- Alocasia
- Araucaria
- Calathéa
- Chamaedorea
- Chlorophytum
- Cordyline
- Dieffenbachia
- Dracaena
- Echeveria
- Epipremnum
- Fatsia
- Ficus
- Hedera
- Hypoestes
- Monstera
- Peperomia
- Pteris
- Sansevieria
- Tradescantia
- Yucca
- Zamioculcas
Cette liste ne varie guère depuis 1999 si on excepte l’apparition du Zamioculcas en 2005 et la disparition du Pogonatherum, bambou miniature, dont la quantité diminue régulièrement.
Les quantités, de chaque genre, commercialisées annuellement sont variables, traduisant notamment le maintien, l’apparition ou la disparition d’une mode. Les deux genres qui génèrent annuellement le plus gros chiffre d’affaires, depuis 10 ans, sont Dracaena et Ficus, environ 40 et 30 millions d’euros respectivement.
Une carte à jouer pour les fleuristes
Comme le soulignait Manuel Rucar, tendanceur et directeur de Chlorosphère, lors de la table ronde organisée au salon Florevent en janvier dernier, le marché des plantes vertes est ouvert à tous : fleuriste, grande surface, concept store, jardineries…
On ne parle pas vraiment de concurrence entre les plantes vertes vendues chez le fleuriste et celles vendues en grande surface. « Ce n’est pas le même acte d’achat, le client recherche un conseil chez le fleuriste. » De plus, ces derniers s’orientent sur des plantes de meilleure qualité. En boutique, les plantes sont mieux mises en valeur, la touche apportée par l’emballage est aussi un plus pour le client.
La tendance est plutôt tournée vers des plantes rares, que les fleuristes arriveront à se procurer en plus petites quantités contrairement aux jardineries qui joueront, elles, sur des effets de masse et volumes avec des variétés de plantes plus communes. Il y a donc une vraie carte à jouer !
Il est aussi intéressant d’aborder le prix et la marge que génèrent ces plantes. Si le prix n’a pas d’incidence sur l’achat comme l’explique Manuel Rucar, un connaisseur qui cherche une plante n’est pas regardant sur le prix !. La marge, en valeur, peut être intéressante surtout sur de gros sujets. Il est conseillé de pratiquer un coefficient « classique » de 3.5 à 4 (en fonction de votre clientèle, de votre emplacement, …) pour des plantes comme le spathiphyllum par exemple.
Il ne faut donc pas les négliger car en plus d’occuper de l’espace en magasin (à une période ou la fleur peut être chère), les plantes vertes ont l’avantage d’être moins périssables et donc de procurer un confort de travail.
Si vous n’étiez pas encore convaincu, retrouvez l’intégralité de cette conférence sur la folie des plantes vertes.
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